Se fixer des objectifs est une pratique courante dans le monde professionnel, mais aussi dans la vie personnelle.
Les objectifs permettent de se motiver, de se donner une direction, de mesurer ses progrès, et de se récompenser.
Mais comment interpréter ses performances par rapport à ses objectifs?
Est-ce que dépasser ses objectifs signifie qu’on est un génie?
Est-ce que ne pas atteindre ses objectifs signifie qu’on est un échec?
La réponse n’est pas si simple, car la fixation d’objectifs n’a rien de scientifique, et dépend de nombreux facteurs qu’on ne peut pas toujours contrôler. Voici quelques éléments de réflexion pour mieux comprendre et évaluer ses résultats.
Quels sont les critères d’un bon objectif?
Un bon objectif doit être SMART, c’est-à-dire Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, et Temporel.
Un objectif SMART permet de clarifier ses attentes, de se concentrer sur l’essentiel, de se challenger, et de se fixer une échéance.
Par exemple, un objectif SMART pourrait être: “Augmenter le chiffre d’affaires de 10% d’ici la fin de l’année”.
Un objectif SMART n’est pas forcément un objectif optimal, car il peut être trop facile ou trop difficile à atteindre, selon le contexte et les ressources disponibles.
Il faut donc ajuster ses objectifs en fonction de sa situation, et les réviser si nécessaire.
Quels sont les facteurs qui influencent la performance?
La performance n’est pas seulement le résultat d’un effort individuel, mais aussi le produit d’un environnement complexe et changeant.
Il existe de nombreux facteurs qui peuvent influencer la performance, tels que:
Le facteur humain: la motivation, la confiance en soi, le stress, la fatigue, la santé, etc.
Le facteur social: le soutien, la reconnaissance, la coopération, la compétition, la pression, etc.
Le facteur organisationnel: la culture, la structure, les processus, les règles, les incitations, etc.
Le facteur technique: les outils, les méthodes, les compétences, les connaissances, etc.
Le facteur externe: le marché, la concurrence, la réglementation, la conjoncture, etc.
Ces facteurs peuvent avoir un impact positif ou négatif sur la performance, et varier selon les circonstances.
Il faut donc prendre en compte ces facteurs pour analyser ses résultats, et ne pas se baser uniquement sur les chiffres.
Comment interpréter ses performances de manière constructive?
Interpréter ses performances par rapport à ses objectifs n’est pas une tâche facile, car il faut éviter deux écueils: la surévaluation et la sous-évaluation.
La surévaluation consiste à se croire supérieur aux autres, à se reposer sur ses lauriers, et à négliger ses points faibles.
La sous-évaluation consiste à se dévaloriser, à se décourager, et à ignorer ses points forts.
Ces deux attitudes sont néfastes pour la performance, car elles empêchent de progresser et de s’adapter.
Pour interpréter ses performances de manière constructive, il faut adopter une attitude positive, réaliste, et critique.
Il faut se féliciter de ses réussites, mais aussi reconnaître ses erreurs.
Il faut se comparer à soi-même, mais aussi se comparer aux autres.
Il faut se fixer des objectifs ambitieux, mais aussi des objectifs réalisables.
Il faut se remettre en question, mais aussi se faire confiance.
En conclusion, la performance n’est pas une notion absolue, mais relative.
Elle dépend des objectifs qu’on se fixe, des facteurs qui influencent nos résultats, et de la manière dont on interprète nos résultats.
Il faut donc être conscient de ces éléments, les utiliser pour s’améliorer et se dépasser et arrêter de croire qu'on est un Superman ou un moins que rien en fonction du pourcentage d'atteinte de son objectif
Dites moi en commentaires comment vous réagissez en fonction de la réalisation ou pas de votre objectif
Patrick Boukobza - Boss Développement
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